Le petit tour de Alain Souchon à Florange.
Il est arrivé à l'heure, sans fioriture, de plain pied.
Avec sa chemise blanche et son jean slim noir, ses bottines qui marquaient le rythme. Il a commencé sobrement tout seul à la guitare, en dédicaçant une chanson à Florange (et ça faisait mal au coeur).
Puis, accompagné du guitariste Michel-Yves et du touche-à-tout Jean-Luc (claviers, percussions, cithare, carillon...), il nous a offert tout son répertoire pendant deux heures, chantant de sa voix douce et tendre, ses ballades en se baladant de sa démarche souple, nous laissant suivre des yeux sa silhouette longiligne, juvénile, parfois timide, parfois clownesque.
Il a même fait l'ange (très bien), et c'était drôle - malicieux.
Ce fut un bon moment.
Et Florange, après avoir chanté "allo maman bobo", l'a applaudi trois fois debout.