Indi 4, Henry Junior troisième
Au début, Indiana n'est plus que l'ombre de lui-même, un vieil homme usé et fripé.
Et puis il s'avère qu'il n'a rien perdu de son magnétisme, de sa bravoure, ni de son humour. Et qu'il continue à brasser tous les mythes anciens et modernes .
Il milite toujours pour un homme complet : mi-temps prof d'archéologie/mi-temps aventurier, moitié connaissances/moitié action, moitié les pieds sur terre/moitié questionné par les mystères.
Un humain qui voit au delà du matérialisme, du capitalisme, et tous les ismes tyranniques.
Un humain qui réussit enfin (symboliquement, en surmontant sa peur des serpents, en réussissant à s'appuyer sur le serpent érigé pour survivre) à harmoniser les différents aspects de la sexualité: séduction, plaisir, amour, transmission et pérennité de l'espèce. Après avoir retrouvé son père dans l'épisode précédent, il peut retrouver son fils, qui met un point d'honneur, comme lui, à rester coiffé.
Même si les décors sont en trompe-l'oeil, même si les effets sont spéciaux, je me suis laissée prendre à un bon moment de fiction gaiement assumée.
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