Into the wild
Film poignant.
Magnifiquement réalisé par Sean Penn et superbement interprété par Emile Hirsch, William Hurt, Hal Holbrook...
Qui me laisse pourtant un goût d'injustice et de gâchis.
Quête éperdue de vérité,
malaise vis à vis d'une identité faussée, d'une famille qui a menti,
effacement des traces pour mieux se retrouver,
rebellion contre les apparences,
critique d'une société matérialiste et vaine,
aspiration aux grands espaces, à l'autonomie, au dénuement,
à prendre de la hauteur pour embrasser le monde,
réalisation d'un désir, d'un rêve enfantin (vivre en autarcie dans un bus, être un trappeur),
retour aux besoins fondamentaux, au rythme des saisons,
courage, volonté et intelligence.
Mais aussi, détachement envers des relations empreintes pourtant de respect et d'affection,
abandon des autres et de soi, fugue vers le désert, du sud au nord, de plus en plus froid,
isolement (psychose ?),
conditions de vie rudes (punition, masochisme ?)
accession à sa propre sauvagerie, et sa propre faiblesse face aux éléments,
mort absurde, qui n'a pas de sens,
puisque "Alexander Supertramp" (le nom de la toute puissance, de celui qui croit qu'un auto-engendrement est possible) découvre trop tard et à ses dépens l'importance de bien nommer les choses et les personnes, puisqu'il découvre trop tard -complètement seul - que "le bonheur ne vaut que d'être partagé", découvre trop tard l'impuissance humaine,
puisque Christopher McCandless n'aura même pas écrit son livre.
"it's so cold in Alaska"
Magnifiquement réalisé par Sean Penn et superbement interprété par Emile Hirsch, William Hurt, Hal Holbrook...
Qui me laisse pourtant un goût d'injustice et de gâchis.
Quête éperdue de vérité,
malaise vis à vis d'une identité faussée, d'une famille qui a menti,
effacement des traces pour mieux se retrouver,
rebellion contre les apparences,
critique d'une société matérialiste et vaine,
aspiration aux grands espaces, à l'autonomie, au dénuement,
à prendre de la hauteur pour embrasser le monde,
réalisation d'un désir, d'un rêve enfantin (vivre en autarcie dans un bus, être un trappeur),
retour aux besoins fondamentaux, au rythme des saisons,
courage, volonté et intelligence.
Mais aussi, détachement envers des relations empreintes pourtant de respect et d'affection,
abandon des autres et de soi, fugue vers le désert, du sud au nord, de plus en plus froid,
isolement (psychose ?),
conditions de vie rudes (punition, masochisme ?)
accession à sa propre sauvagerie, et sa propre faiblesse face aux éléments,
mort absurde, qui n'a pas de sens,
puisque "Alexander Supertramp" (le nom de la toute puissance, de celui qui croit qu'un auto-engendrement est possible) découvre trop tard et à ses dépens l'importance de bien nommer les choses et les personnes, puisqu'il découvre trop tard -complètement seul - que "le bonheur ne vaut que d'être partagé", découvre trop tard l'impuissance humaine,
puisque Christopher McCandless n'aura même pas écrit son livre.
"it's so cold in Alaska"
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